samedi 13 mars 2021

ça bouge au jardin !

 Hello,

Mars est là, et la jardinière s'active, la taille des rosiers étant finie, je me suis attaquée à deux trois modifications que je voulais faire depuis un moment.  

Alors on va dans le "grand jardin" le long de la grange, dans le massif Madras.

Photo du 12/03/2021, entre deux giboulées.

C'est le long du mur, derrière le Malus, que ça se passe !  Mais pour bien que vous compreniez il faut que je vous explique deux choses. 

La première chose c'est l'Acanthe. Cette très belle plante dont il faudra que je vous parle plus longuement, a pour spécificité d'avoir d'immenses feuilles d'un vert brillant, qui disparaissent en août...  Vous allez me dire ben ce n'est pas la seule ! Oui, et c'est un excellent moyen pour les plantes de luter contre la sécheresse. Mais elle passe d'un 1/2 mètre cube de place à rien du tout... et sans qu'on puisse rien planter à la place pour occuper l'espace. 

Donc durant tout le début de l'année elle pousse les copines, mange la place des voisines... bref elle est belle mais gênante. Le pauvre Physocarpus devant elle s'en retrouve tout penché vers l'avant, venant lui même à gêner ses copines.

et encore là je lui avais coupé des feuilles sur l'avant...

Puis vient le plein été... et là madame disparait... 

Tout ça n'est ni beau ni pratique. 

Seconde chose à expliquer : le mur de la grange est orienté plein sud et l'eau de pluie ne ruissèle pas dessus, c'est donc un endroit sec.  L'Acanthe s'en moque, mais les rosiers plantés trop proche du mur eux souffrent.   Le premier (The Herbalist) arrivé en automne 2012 a grandi avant les périodes de sécheresse que l'on connait depuis 2018 et donc il s'en moque. Mais Lady of Shalott... c'est une autre histoire, il n'arrive pas à pousser. (En plus l'Acanthe le gêne)


Donc le 06 mars dernier j'ai décidé d'agir... j'ai enlevé tout ce qui était dans ce morceau de massif : rosier, physocarpus et vivaces,  installé ce petit monde à l'ombre en attendant de retrouver la terre. Ce qui a fait de la place pour qu'Olivier puisse arracher l'Acanthe.  Il a bien mis 3/4 d'heure car ses racines cassent comme du verre, et si vous en laissez un bout, elle repart.  Le massif ainsi tout propre a retrouvé ses habitants. J'ai mis le Physocarpus un peu plus en arrière à la place laissée par l'Acanthe. J'ai installé le rosier bien en avant et j'ai redisposé les vivaces autour. J'en ai profité pour déplacer de 30cm en avant le rosier Tinan Christophe lui aussi trop près du mur.

le 12/03/2021


Le 12/03/2021
 
Une semaine plus tard les bourgeons éclatent sur le Physocarpus et les rosiers déplacés n'ont pas perdu leur jeune feuillage et ont même repris leur pousse.  Je suis allée vérifier chaque jour, car c'était ma plus grande crainte. J'avais eu beau prendre moult précautions en déterrant ce petit monde... cela reste toujours une opération délicate surtout quand la végétation est déjà repartie. 

Voici un détail du massif :

Alors on part de la vignette en haut à gauche et on tourne dans le sens horaires.

Les deux rosiers qui n'ont pas bougé, le petit Arras, et le grand The Herbalist. 

Echinacea pallida, cela fat 6 ou 7 ans que je l'ai, un exploit pour ce genre qui n'aime pas mon jardin. Bon elle ne me fait jamais plus de 3 fleurs, mais je l'aime bien.

Gaura : j'adore quand ses fleurs blanches viennent se mêler au feuillages sombre du physocarpus.  Elle se moque de la sécheresse et fleurira tout l'été. 

Physocarpus opulifolius Red Baron, je vais quand même lui mettre des tuteurs car les arbustes plantés le long d'un mur on tendance à pencher vers l'avant.

Une nouvelle stipa tenuifolia parce que j'avais envie d'un peu de légèreté à cet endroit.

Kniphofia uvaria, une véritable nouveauté,  je veux essayer depuis deux ans déjà.  On verra bien.

Hemerocallis Pardon Me, elle était dans le massif au pied du figuier, beaucoup trop à l'ombre, du coup comme j'en étais à transplanter je l'ai installée là. Au passage à côté d'elle il y a une Knautia Macadonica que je n'ai pas indiqué sur la mosaïque.


Hemerocallis Lacy Doily qui a retrouvé sa place, c'est une variété de petite taille. 

Calamintha, il s'est semé au pied du rosier, cadeau de la nature et il a repris cette place.

Rosier Lady of Shalott,  j'espère qu'il va se plaire ici. J'adore ses belles fleurs orange saumon et jaune. Il aura pour fond le feuillage sombre du physocarpus, ça devrait bien matcher !

 

Voilà le tour est fait. Il ne reste plus qu'à attendre le résultat.  Et à surveiller les repousses de l'Acanthe, car je ne me fait aucune illusion : il y en aura.  

Bon weekend à tous

4 commentaires:

  1. Super beau boulot ! Ici l'acanthe a péri...pourrie par le trop d'eau hivernal. Extirper sa pieuvre racinaire n'avait pas été une mince affaire
    bisous et bon weekend :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle n'aime pas beaucoup les terrains qui restent humides. C'est pour ça qu'elle aime tant nos jardins à Sylvaine et moi :p

      Supprimer
  2. Malheureusement ce sera le travail de Sisyphe , toujours arracher les nouvelles pousses sans relâche!
    mais je pense que tu as bien fait, le physocarpus devrait prospérer...il est très gros chez moi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est tout à fait ça... J'ai arraché une acanthe en 2013 et depuis j'ai toujours des repousses que j'enlève inlassablement tous les ans.

      Supprimer